Des parcours à échelle urbaine sous forme d’installation permanente (toujours en 7 éléments) telle est l’autre caractéristique de la recherche de Cataláa.
. Parcours 1
Les Tarterets, aménagement vu dans le chapitre précédent LES TOURS
- Parcours 2
1981-1982 : C.E.S. B. de Born Périgueux ( Dordogne) : parcours promenade ‘Cosmos’ de 65m de long: Variations du sol (sable et briques flammées), arbres (charmes et pin). Le parcours se termine par un espace-banc ovoïde de 12m de diamètre avec une sculpture spiralée en cuivre de 2,50m x 1,50m . Architecte Marc Robert.
- Parcours 3
1982-1984 Marmande (Lot et Garonne) : 7500m² d’aménagement de deux places, 45m et 120m de long avec parcours, végétaux, arbre Ginkgo biloba, sculptures béton et métal, projet lauréat du concours organisé par Mme Gilberte Martin-Méry responsable Culture en Aquitaine. Projet défendu devant un jury parisien présidé par M. Anthonioz. Félicitations du jury.
- Parcours 4
La réalisation de Blanc-Mesnil au nord de Paris
sur 7000 m2 lui valut le soutien de Dani Karavan (Prix Praemium Imperial Japon
1997 équivalent du prix Nobel pour les artistes). Karavan lui a présenté
le critique d’art Pierre Restany. Ce dernier a écrit plusieurs
articles sur son travail, après une série d'entretiens approfondis,
tous enregistrés à l’atelier de Cataláa.
Ce parcours comprend sept étapes :
- un mémorial 27 m de haut en béton
noir (création mondiale) de pierre volcanique et de mica avec 7 grands
vides + colonne à échelle humaine avec 7 petits vides + ifs
;
- le parcours proprement dit sur 7000m²
avec cheminement de pavés de granit gris puis de galets de marbre blanc
;
- une flèche de bronze de 12,50 m et de
1 tonne 5 + lumières ;
- un banc demi circulaire de 12 m de diamètre
;
- un arbre Ginkgo Biloba, vivant-vecteur-d'espace-temps
;
- trois portes monumentales de 130 tonnes en
béton de marbre blanc (création mondiale) de 6, 8 et 10 m de
haut, avec une spirale au sol ;
- une dernière partie en mail symétrique
avec deux fois sept bancs rouges et deux fois sept prunus.
Cette réalisation a permis à Françoise
Catalàa d’être invitée par plusieurs universités
dans le monde et d’avoir de nombreuses expositions personnelles dont
celle en Afrique du Sud lors de l’inauguration de l’Institut culturel
français de Johannesburg.