Des parcours à échelle
urbaine sous forme d’installation permanente (toujours en 7 éléments)
telle est l’autre caractéristique de la recherche de Cataláa.
La réalisation de Blanc-Mesnil au nord de Paris sur 7000 m² lui valut
le soutien de Dani Karavan (Prix Praemium Imperial Japon 1997 équivalent
du prix Nobel pour les artistes). Karavan lui a présenté le
critique d’art Pierre Restany. Ce dernier a écrit plusieurs articles
sur son travail, après une série d’entretiens approfondis,
tous enregistrés à l’atelier de Cataláa.
Ce parcours comprend sept étapes :
- un mémorial 27 m de haut en béton
noir (création mondiale) de pierre volcanique et de mica avec 7 grands
vides + colonne à échelle humaine avec 7 petits vides + ifs
;
- le parcours proprement dit sur 7000m²
avec cheminement de pavés de granit gris puis de galets de marbre blanc
;
- une flèche de bronze de 12,50 m et de
1 tonne 5 + lumières ;
- un banc demi circulaire de 12 m de diamètre
;
- un arbre Ginkgo Biloba, vivant-vecteur-d'espace-temps
;
- trois portes monumentales de 130 tonnes en
béton de marbre blanc (création mondiale) de 6, 8 et 10 m de
haut, avec une spirale au sol ;
- une dernière partie en mail symétrique
avec deux fois sept bancs rouges et deux fois sept prunus.
Cette réalisation a permis à Cataláa d’être
invitée dans plusieurs universités dans le monde et d’avoir
une exposition personnelle en Afrique du Sud lors de l’inauguration
de l’institut culturel français de Johannesburg.