En effet, chez cette artiste il est
difficile de faire la part du sculpteur de celle du graphiste, comme de celle
de l’architecte.
Avec plaisir, je retrouve chez elle ce mélange des genres qui me charmait
tellement dans la jeunesse d’alors, si éprise de liberté.
Depuis ces années cinquante, notre société évolue
irrésistiblement vers un compartimentage des rôles et des fonctions…A
l’encontre de cette sclérose, Françoise Catalàa
dans son œuvre, traverse toutes les disciplines et réussit à
merveille ce passage permanent d’un art à l’autre.
Je tourne une ou deux pages et je la vois architecte, je lis plus loin et
je la découvre faisant œuvre de lettriste engagée. Je regarde
un dernier catalogue, elle se révèle peintre. J’aime ce
vagabondage, surtout quand on se trouve devant un travail serré, réfléchi,
discipliné, pas du tout orienté dans le sens du vent de la mode
ou des circonstances.