L'obsession de Françoise Catalàa serait de montrer non pas les choses, mais les choses qui sont entre les choses, non pas telle sculpture ou telle autre, mais l'espace et surtout le temps qui, de l'une à l'autre, frémissent, vacillent ou basculent.

En cette oeuvre pythagoricienne, tout se joue, comme en musique, dans les intervalles, les pauses, les silences, les récurrences discrètes ou les soupirs subtils.

Ici tout a lieu dans les failles, tout vibre dans les syncopes, tout se tend dans le désir qu'une forme a de celle qui suit.

Gérard BARRIÈRE

Critique d'art et philosophe
Fragment de catalogue. Exposition Suresnes 1989